Le magazine Ici Paris affirme qu’il a été humilié en public.
L’acteur et réalisateur, qui se déplace en fauteuil roulant en raison d’une sclérose en plaques, a été victime de propos discriminants de la part d’une hôtesse de l’air de la compagnie Transavia.
"Elle me voit avec mon fauteuil électrique et dit en me regardant : ’C’est quoi ça ?’", a-t-il dénoncé sur les réseaux sociaux. Une remarque qui a profondément choqué l’artiste, déjà confronté au quotidien aux difficultés liées à son handicap.
Dominique Farrugia, qui milite activement pour améliorer l’accessibilité des transports en commun, a rappelé que le métro parisien, par exemple, reste encore difficilement accessible pour les personnes en fauteuil roulant.
Face à cette situation, Transavia a présenté ses excuses à l’acteur et a ouvert une enquête interne. La compagnie aérienne a assuré prendre la situation très au sérieux et mettre tout en œuvre pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent.
Dominique Farrugia a évoqué sa maladie, qui aurait été déclenchée par la mort de son ami Bruno Carette l’âge de 33 ans à la suite d’une infection liée au Sida.
Il le racontait dans son livre Elle ne m’a jamais quitté (Robert Laffont).
« C’est sa mort qui a déclenché ma sclérose en plaques. Le choc, sa brutalité. Pas uniquement cela, mais ça d’abord, j’en ai la conviction, » raconte le réalisateur. « Je fais une attaque de panique quelques jours après le départ de Bruno. Je suis transportée à l’hôpital en urgence, je peux à peine respirer ».
Pour lui, « on pouvait mourir à 33 ans ». Ce traumatisme aurait contribué au développement de sa maladie, peut-être le résultat d’un « stress immense, comme beaucoup de maladies auto-immunes ».