Dominique Farrugia était aperçu aux côtés des équipes de "Rien ne t’efface", la nouvelle série qu’il produit avec EndemolShine, dont il dirige avec brio le pôle fiction.
Un engagement professionnel qui témoigne de sa force et de sa passion, malgré un combat personnel qu’il mène avec courage.
C’est à l’âge de 28 ans que le réalisateur a appris qu’il était atteint de la sclérose en plaques. Depuis cette annonce bouleversante, il n’a cessé de lutter contre la maladie, faisant preuve d’une détermination admirable.
Parallèlement à sa carrière prolifique, il s’investit régulièrement pour améliorer l’accessibilité des personnes en situation de handicap, une cause qui lui tient particulièrement à cœur.
Dominique Farrugia, qui a été récemment humilié lors d’un vol, a évoqué sa maladie, qui aurait été déclenchée par la mort de son ami Bruno Carette l’âge de 33 ans à la suite d’une infection liée au Sida.
Il le racontait dans son livre Elle ne m’a jamais quitté (Robert Laffont).
« C’est sa mort qui a déclenché ma sclérose en plaques. Le choc, sa brutalité. Pas uniquement cela, mais ça d’abord, j’en ai la conviction, » raconte le réalisateur.
« Je fais une attaque de panique quelques jours après le départ de Bruno. Je suis transportée à l’hôpital en urgence, je peux à peine respirer ».
Pour lui, « on pouvait mourir à 33 ans ». Ce traumatisme aurait contribué au développement de sa maladie, peut-être le résultat d’un « stress immense, comme beaucoup de maladies auto-immunes ».
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