Dans un bref texte publié par « Libération », l’actrice légendaire a enfin brisé le silence sur cette affaire, et en profite pour faire son mea-culpa auprès des victimes de viol qui auraient pu être blessées par ce texte.
« J’ai, je le confesse, trouvé ce texte ‘Nous défendons une liberté..’vigoureux, à défaut de le trouver parfaitement juste », écrit Catherine Deneuve. Et elle saisit l’opportunité pour « souligner (s)on désaccord » avec Brigitte Lahaie qui affirmait sur BFM TV que l’on pouvait « jouir lors d’un viol ».
« Je salue fraternellement toutes les victimes d’actes odieux qui ont pu se sentir agressées par cette tribune parue dans le Monde, c’est à elles et à elles seules que je présente mes excuses », écrit ensuite Catherine Deneuve.
« Rien dans le texte ne prétend que le harcèlement a du bon, sans quoi je ne l’aurais pas signé », précise-t-elle ensuite.
Et de conclure : « Je suis une femme libre et je le demeurerai ».