Vincent Lagaf’, pronostic vital engagé

– par Nolwenn A. Dalpiva
 Vincent Lagaf', pronostic vital engagé

Vincent Lagaf’ a frôlé la catastrophe. Alors qu’il venait de devenir grand-père pour la première fois, le présentateur du Bigdil a dû être hospitalisé d’urgence et subir un quadruple pontage.



Un méchant coup du sort, sur lequel il est revenu sur RMC dans l’émission Les Grandes Gueules.

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Ses confidences sont reprises par le magazine Ici Paris qui lui consacre sa Une cette semaine.

Interrogé sur la naissance de son petit-fils, Vincent Lagaf’ a fait une confidence bouleversante : « Il y a vraiment des choses qui sont décidées dans la vie... Cet été, j’ai eu des problèmes de santé et quand je suis sorti de l’établissement où j’étais, le 25 août, mon petit-fils est né alors que moi je suis passé à deux doigts. ».

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L’acteur est revenu sur les raisons de cette urgence. La cadence infernale des tournages pour le retour du Bigdil — soit trois primes times par jour — aura eu raison de ses dernières forces. Fortement éprouvé par ces semaines de travail acharné, l’animateur a ressenti une fatigue physique « absolument extrême ».

Inquiet de le voir dans cet état, son entourage a insisté : « Les copains m’ont dit : "On ne t’a jamais vu dans cet état-là, ce serait couillon qu’il t’arrive quoi que ce soit, va faire des examens". » Leur insistance aura sans aucun doute sauvé la vie de Vincent Lagaf’. Les résultats des examens (échographie, doppler, coronarographie) étaient plus qu’alarmants.

« Mon cardiologue adoré m’a dit : "Je t’ai pris rendez-vous lundi, 6h30, hôpital Bichat, quintuple pontage." », se souvient Vincent. Un choc brutal qui l’a fait « fondre en larmes ». Malgré l’urgence, il a tenté de négocier un petit sursis : « Écoute, ça fait un mois et demi que je n’ai pas vu ma maison, que je n’ai pas vu ma chérie, que je n’ai pas vu mes chiens, que je n’ai rien vu du tout, laisse-moi redescendre dans le Sud de la France, et puis je remonte la semaine prochaine et tu m’opères. »

Son cardiologue a coupé court à tout marchandage en exposant la gravité de la situation. « Il me dit : "Écoute, je vais te le dire autrement : ton pronostic vital est engagé. Si quelqu’un te bouscule, ou si tu tombes en vélo ou si tu fais une mauvaise chute de jet-ski, tu as un bout de cholestérol qui se décroche et qui va finir de boucher une artère bouchée à 95 %." J’étais à ça de l’accident de parcours... »

Vincent Lagaf’, qui avait dans le passé failli tuer son père, a finalement subi un quadruple pontage en urgence (un de moins que prévu). L’animateur est aujourd’hui hors de danger, mais son cardiologue, connaissant son goût immodéré pour les sports extrêmes (moto, surf, jet-ski), l’a mis en garde : « Méfie-toi car quand on a des artères toutes neuves, on a tendance à dépasser les limites ! »

Une mise en garde qui trouve écho dans les propos prémonitoires de l’animateur en janvier dernier, alors qu’il redoutait de reprendre le Bigdil.

« C’était ma grande angoisse, de me dire est-ce que la carcasse va tenir ? Parce que j’ai un demi-poumon en moins, j’ai 41 morceaux de métal dans le corps, j’ai deux stents. », a-t-il indiqué. « Il y a un moment tu te dis mais il y a un truc qui va lâcher : la voix, le cœur... Mais non, ça a tenu ! La passion ! ».