Gérard Depardieu, mis en examen pour viol, s’exprime dans une lettre ouverte. Peu probable que Sophie Marceau goûté à ses explications.
Elle l’a critiquée cet été dans une prise de parole auprès du journal « Le Monde ».
Celle qui serait séparée du producteur Richard C avait évoqué des mains baladeuses « insistantes, omniprésentes, inutiles et invisibles à la caméra ».
« Il n’a jamais osé me toucher devant l’équipe, sinon il aurait reçu mon poing dans la gueule, expliquait Sophie Marceau. Mais avec les pauvres habilleuses… ».
De nombreuses autres actrices ont visé l’acteur émérite.
Après avoir gardé le silence durant quelques mois, Gérard Depardieu a décidé de lever le voile concernant les accusations de violences sexistes et sexuelles qui pèsent sur lui depuis plusieurs années.
Treize femmes ont témoigné contre lui, évoquant des "gestes ou propos sexuels inappropriés". Bien qu’aucune d’entre elles n’ait déposé plainte, Depardieu a été mis en examen en décembre 2020 pour viols et agressions sexuelles sur l’actrice Charlotte Arnould.
Dans une lettre ouverte publiée sur le site du Figaro le 1er octobre, l’acteur a cherché à se défendre contre ces accusations. Il dément catégoriquement toutes les allégations et affirme : "Jamais, au grand jamais, je n’ai abusé d’une femme". Il ajoute que faire du mal à une femme serait semblable à "donner des coups de pied dans le ventre de ma propre mère".
Cependant, il reconnaît avoir pu "blesser" et "choquer" par le passé lorsqu’il a "testé les limites" dans son métier d’acteur. Il revendique son identité en disant : "Je ne suis ni un violeur ni un prédateur. Je suis juste un homme...". Il déplore également les perturbations causées par des militantes féministes lors de ses représentations du spectacle où il interprète des chansons de Barbara. Il considère cela comme un "lynchage" et une atteinte au féminisme de Barbara.
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