Dans VSD, il est question du pacte entre Ségolène Royal et Emmanuel Macron, unis en coulisses en vue de la campagne présidentielle.
« Si l’ex candidate socialiste à la présidentielle de 2007 ne s’est engagée derrière aucun candidat de la « Belle alliance populaire », en coulisse son soutien au Leader de En Marche, se dessine davantage », indique l’hebdomadaire dans son numéro du 12 janvier.
Pourtant, la ministre se refuse encore à dévoiler officiellement leur soutien.
Invitée dimanche dernier du Grand Rendez-vous Europe 1-iTELE-Les Echos, l’ex de François Hollande a d’ailleurs éludé la question sur son éventuel soutien à Emmanuel Macron.
Mais, elle a cependant accepté d’analyser son succès.
« Il y a une attente de l’opinion à être en dehors des systèmes. Il y a un besoin de respiration et d’invention du futur. Le fait d’être en dehors des structures, de casser les codes, suscite peut être davantage d’écoute. On a besoin d’une forme de liberté, a assuré Ségolène Royal.
Et elle en profitait pour faire un parallèle avec sa candidature à la présidentielle en 2017.
« Les gens sentaient que le parti socialiste n’était pas derrière moi, et du coup l’opinion m’aidait. Ça plaisait aux gens parce qu’il faut une forme de liberté, a soutenu Ségolène Royal. Il faut que les structures partisanes se réforment, et qu’en même temps il y ait une forme de liberté. Mais ces itinéraires ne peuvent pas être des itinéraires solitaires », explique-t-elle.
Pour VSD, en plus du soutien de Ségolène Royal, Emmanuel Macron semble aussi avoir celui du président de la république.
« si ostensiblement, il ne soutient pas le vainqueur de la primaire, ça signifiera qu’il est pour Macron », explique un proche.
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