En sanglots, Pierre Ménès raconte son calvaire avant sa double greffe

– par Nolwenn A. Dalpiva
En sanglots, Pierre Ménès raconte son calvaire avant sa double greffe

Ce vendredi sur Europe 1, Pierre Ménès est revenu sur sa double greffe d’or­ganes qui lui a sauvé la vie.



« On a décelé en avril dernier que mon foie et mon rein étaient très malades et que je devais subir une greffe des deux organes, en simul­tané », a confié celui qui officie en qualité de chroniqueur dans Canal Football Club.
A l’époque, il vivait avec « un cerveau au ralenti ». Il commençait même à perdre sa voix.

« J’étais devenu un légume, complè­te­ment un légume. Les seuls moments de joie de ma semaine, c’était d’aller aux séances de dialyse à l’hôpi­tal améri­cain. Je ne pouvais plus marcher, je ne dormais plus la nuit. C’était horrible », poursuit le journaliste, qui a fina­le­ment été greffé le 12 décembre.

« Si j’avais été greffé un mois avant, je serais arrivé à un état de déla­bre­ment moins avancé », a-t-il déploré.
« J’allais mourir ?!, a déclaré Pierre Ménès, en sanglots. La mort peut donner la vie. Sans cette greffe, je serais mort aujourd’hui ».

« C’est extrê­me­ment dur, extrê­me­ment pénible, mais je dois en passer par là pour que je puisse retour­ner chez moi. », conclut-il.