Dans une interview accordée au Figaro, le journaliste revient sur ce départ imposé par la direction de la station. « Ma radio m’a demandé de changer d’horaires. J’avoue avoir été blessé. j’aimais beaucoup l’équipe, du réalisateur au préparateur de l’émission.
Et puis, il y a un charme particulier quand vous arrivez tôt le matin. J’aimais me lever à 4 heures, traverser un Paris vide en scooter », a indiqué celui qui a été repéré dans le passé avec une nouvelle compagne. « C’était délicieux. Désormais, je mets deux fois plus de temps ».
« Avec mon départ de BFM TV, j’étais libre le soir donc j’ai proposé à RTL de prendre la tête du 18-20 heures. Mon patron m’a dit oui tout de suite », a-t-il indiqué. « Tout s’est concrétisé harmonieusement même si initialement, ce n’est pas un transfert que j’ai choisi ».
Il s’est aussi confié sur son départ de BFM TV, et de la façon dont il a été évincé.
« Nicolas de Tavernost (le directeur par intérim d’Altice Média, ndlr) m’a appelé pour m’annoncer la nouvelle mais ma conversation avec lui est privée et je veux la garder telle quelle. Comme pour la matinale de RTL, j’ai ressenti une forme de tristesse. J’ai connu un été mouvementé, je vous le confirme », reconnait le présentateur.
Malgré ces bouleversements, Yves Calvi tire des leçons de cette période d’instabilité.
"Dans ce métier, rien n’est jamais acquis. On ne peut pas se reposer sur ses lauriers. J’évolue dans ce milieu depuis 35 ans, et j’ai bien compris que parfois, les décisions se prennent sans vous. Si on m’avait laissé faire, j’aurais probablement animé la matinale pendant encore vingt ans !", conclut-il avec philosophie.
">July 29, 2024