Rachida Dati mini­mise les violences subies par Natha­lie Kosciusko-Mori­zet

– par Nora Semlali
Rachida Dati mini­mise les violences subies par Natha­lie Kosciusko-Mori­zet

En pleine soirée élec­to­rale, Rachida Dati n’a pas été tendre avec Natha­lie Kosciusko-Mori­zet, dont elle a minimisé l’agression sur le plateau de BFM TV.



« En 2014 j’ai dénoncé des agres­sions, assure avec Rachida Dati. J’ai été bous­cu­lée, insul­tée, on m’a craché dessus, me trai­tant de sale arabe, me trai­tant de délinquante, trai­tant ma fille de bâtarde, avec des affiches collées sur son école ».

’Personne s’en est jamais indi­gné. Les indi­gna­tions à géomé­trie variable, ça crée ça. Voilà les consé­quences », se plaint l’ex ministre de la justice.

Natha­lie Kosciusko-Mori­zet est supposée avoir été agressée par Vincent Debraize, le maire de Champignolles, qui était convoqué ce week-end par des policiers en charge de l’enquête.

Cette altercation avait provoqué la chute de l’ex ministre.
L’agresseur présumé de Nathalie Kosciusko-Morizet a reconnu avoir insulté la candidate LR, vaincue dimanche aux législatives à Paris, mais a cependant contesté toute violence physique à son encontre.

« A ce moment-là, elle se protège, elle met sa main devant son visage pour se protéger et les tracts heurtant sa main de manière assez violente, elle reçoit sa propre main dans sa figure », a relaté Geoffroy Van der Hasselt, un photographe de l’AFP.