Pierre Palmade recadré par Jean-Jacques Goldman après une blague raciste

– par Nolwenn A. Dalpiva
Pierre Palmade recadré par Jean-Jacques Goldman après une blague raciste

Pierre Palmade a été recadré dans les coulisses des Enfoirés par Jean-Jacques Golman. C’était suite à une blague raciste visant Faudel, comme celui-ci l’a confirmé auprès de Paris Match.



Près de 30 ans après la sortie de son tube Tellement N’Brick, l’artiste originaire de Mantes la Jolie fait son grand retour sur scène avec la tournée I Gotta Feeling.

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L’occasion pour le chanteur de 47 ans, désormais installé à Marrakech, de se confier sans filtre à Paris Match sur son ascension fulgurante et ses premiers pas chez les Enfoirés en 2001.

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Faudel se souvient de la rapidité avec laquelle il a conquis le public : « Avec Momo, mon manager d’alors, on sortait des MJC, du milieu associatif et je me retrouve en tête d’affiche à l’Olympia », analyse-t-il. Alors qu’il « disait oui à tout », cette année 2001 marque un tournant, à la fois douloureux – sa tournée américaine avec Khaled et Rachid Taha devient impossible après les attentats du 11 septembre – et fulgurant : son intégration dans la troupe des Enfoirés à la demande de Jean-Jacques Goldman.

Le chanteur raconte son arrivée dans le cercle des stars, un moment où il ne s’est « pas senti à [sa] place » : « Je suis arrivé porte de Saint-Cloud en voiture, je me suis garé devant les Trois Obus (un café du 16e arrondissement de Paris, ndlr) et je suis monté dans le bus où se trouvaient toutes les stars de l’époque ».

Mais au milieu de cette euphorie, Faudel garde un souvenir cuisant d’un moment de « gêne ». Il « balance » à Paris Match sur le comportement d’un des humoristes phares de l’époque : « J’étais regardé, observé. Pierre Palmade faisait des blagues racistes, Jean-Jacques lui avait gentiment demandé de changer de ton ».

Un contraste « violent » pour l’artiste qui, quelques années auparavant, avait bénéficié de l’aide de l’association : « Je me retrouvais là, alors que, dans les années 1990, mon père m’avait emmené manger aux Restos du cœur. Le contraste était violent. Peut-être trop », avoue-t-il aujourd’hui.

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