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Dès le début de sa carrière, Pierre Palmade était un peu schizophrène, un personnage double. Et encore aujourd’hui, il a du mal à savoir qui est-il est ?
Dès ses premiers pas dans le monde du spectacle, Pierre Palmade s’est révélé être un individu aux facettes multiples, un tantinet schizophrène, évoluant entre différentes identités.
Et même à ce jour, il peine à démêler qui il est réellement. Cette quête d’identité se dévoile dans son ouvrage intitulé « Dites à mon père que je suis célèbre. », notamment lorsqu’il évoque ses débuts dans le cinéma en 1994, sous la direction de Nina Companeez, dans le film « Je t’aime quand même ».
Dans ce long-métrage, où il incarne le fils de Roland Giraud, qui a abandonné sa famille pendant une décennie, Pierre Palmade est confronté à une énigme : Nina perçoit en lui un adolescent retardé, empreint de tourments intérieurs.
Toutefois, lui-même ne se reconnaît pas dans cette image. Son aspiration est plutôt de devenir quelqu’un d’esprit, confiant en lui-même. Mais les failles qui le caractérisent ne sont pas évidentes à traduire à l’écran. Un sentiment de confusion l’envahit alors : « Pourquoi suis-je ici ? »
À cette période, il se trouve au cœur d’une tempête, tiraillé entre deux personnalités distinctes. Deux rôles, deux costumes pour une même personne, engendrant une dynamique schizophrénique.
À l’heure actuelle, aucun de ces deux aspects ne le satisfait. Ni le rôle du premier de la classe, l’humoriste bourgeois de Bordeaux d’apparence bien soignée, ni celui du fêtard incontrôlable, se perdant dans les after parisiens, ivre et drogué, accroché aux mannequins. « La réalité se situe ailleurs, entre ces deux extrêmes », a-t-il indiqué.
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