Michèle Laroque, habituée des comédies, fait un virage artistique se plongeant dans des rôles plus sombres. Alors qu’elle se prépare à débarquer sur grand écran dans le film "Des jours meilleurs", qui explore les thèmes délicats de l’alcoolisme et des addictions, l’actrice se livre sur l’impact personnel du scénario et comment l’affaire Palmade a plané sur le tournage.
L’actrice s’est laissé aller à quelques confidences auprès de Télé 7 Jours qui l’affiche en sa Une.
C’est dans le cadre de la promotion de la série « Tout pour Agnès ».
Et au cours de cet entretien, elle n’a pas échappé à une question sur le tournage des « Des jours meilleurs », l’histoire de « trois femmes alcooliques, avec des parcours différents, qui se rencontrent en cure de désintoxication ».
« Elles vont se battre ensemble pour s’en sortir. Valérie Bonneton et Sabrina Ouazani sont mes partenaires de jeu. Il y a aussi, à nos côtés, des femmes qui ont connu ce genre de situation. Imaginer qu’elles aient pu se faire tant de mal, c’est quelque chose de très poignant », a confié l’ex de François Baroin.
« On ne peut s’empêcher de faire le lien avec votre ami Pierre Palmade », note la journaliste.
Michèle Laroque ne se défile pas.
« En préparant le film, j’ai beaucoup échangé avec des gens qui se sont intéressés à l’addiction », a-t-elle indiqué, sans toutefois citer une seule fois le nom de Pierre Palmade, qui aurait combattu ses addictions à l’hôpital de Bordeaux, sa ville d’origine.
« On ne devient pas alcoolique ou drogué par hasard, c’est souvent la conséquence d’un abus. Ce qui est terrible, c’est quand cela touche des gens gentils. C’est insupportable de les voir se détruire. On n’est pas responsable de la situation, mais c’est un vrai travail que de l’accepter », a-t-elle indiqué.
Tout pour Agnès, disponible sur Paramount+ et prochainement sur France 2.