’Être reconnue des gens de la profession, c’est être aimée, c’est important. Quand on est nommé sept fois et qu’on l’a jamais, au septième coup ça m’a mis un genou à terre, vraiment’, confie-t-elle.
’A force que ce ne soit pas vous qui êtes coché, c’est ne pas être choisie, ne pas être aimée’.
L’une des grandes déceptions de la comédienne c’est donc de ne jamais avoir reçu un Molière alors qu’elle a été nominée à cette cérémonie à huit reprises.
’Je me disais qu’ils ne me voulaient pas moi, qu’ils ne m’aimaient pas. J’ai beaucoup douté de moi à cette époque’, se rappelle-t-elle.
’Ça a contribué à mon arrêt du one-man show. Je me suis dit que j’étais peut-être tombée dans le panneau de la flatterie, des amis qui vous disent que ce que vous faites est génial, que vous êtes la plus drôle de France, etc. Finalement, c’est bien plaisir à entendre, mais on se trompe tous. J’ai perdu vraiment beaucoup confiance. Ça m’a fait de la peine... Et après vient le doute’.