« Ce disque devait constituer un événement, affirme-t-il dans Le Figaro, car il n’avait pas sorti d’album depuis une trentaine d’années. Nous ne nous serions jamais engagés dans une tournée sans cette promesse ».
« En définitive, il n’est jamais sorti. Cette promesse non tenue a nui considérablement au succès de la tournée qui, en dehors des dates annulées, était déjà déficitaire », poursuit le producteur.
Gilbert Coullier regrette au passage les demandes extravagantes du chanteur de 72 ans.
« Lorsqu’il a commencé à tenter de justifier le succès mitigé de la tournée par des prix de place qui seraient trop élevés, répond Gilbert Coullier, interrogé sur le début des tensions. À part l’Olympia et Pleyel, qui sont des salles de petite capacité, les tarifs des billets à Bercy et en province étaient identiques, neuf ans après ceux de 2007 ».
Et d’ajouter : « Ils sont justifiés par des coups de production très importants : des musiciens américains aux cachets très élevés, des demandes par l’artiste de palaces comme le Peninsula, près de l’Arc de Triomphe, des vols en avion privé, etc. ».
« Nos accords avec Michel Polnareff devaient s’achever avec cette tournée. Rien ne nous oblige à collaborer ensemble dans l’avenir », fait savoir le producteur.