À 81 ans, Michel Drucker a toujours été considéré comme une figure intouchable de la télévision française. Depuis ses débuts en 1964, sa carrière a été marquée par un parcours sans faute, naviguant entre le monde du sport et les talk-shows où son talent d’interviewer excelle. L’animateur de France Télévisions a toujours préservé une réputation d’« honnête homme ».
Mais depuis, il serait au coeur d’un scandale sexuel, rapporte France Dimanche.
L’hebdomadaire revient sur un échange le 13 janvier, sur le plateau de l’émission "Quelle époque ! ».
Michel Drucker avait surpris en émettant des propos déplacés envers Marie Portolano, venue parler de Télématin avec Thomas Sotto. Cette réaction inattendue met en doute la réputation immaculée du présentateur.
Lors de l’interview, Michel Drucker a soulevé des questions délicates envers Marie Portolano, qui a réalisé le documentaire "Je ne suis pas une sal*pe, je suis une journaliste", mettant en lumière les difficultés des femmes journalistes dans le milieu. Drucker, avec un sourire condescendant, a semblé remettre en cause les témoignages de Marie Portolano sur les comportements inappropriés dans le milieu sportif : « Vous avez vraiment souffert avec les copains des sports, les mecs des sports ? Ils ont vraiment eu des attitudes inconvenantes, vraiment ? »
La réponse de Marie Portolano, qui souligne qu’elle n’est pas la seule à témoigner avec près d’une vingtaine de consœurs, a mis mal à l’aise le plateau et les téléspectateurs. Le chroniqueur Paul de Saint Sernin a même pris la parole pour soutenir Marie Portolano, créant un moment de tension palpable.
La réaction de Michel Drucker a ébranlé ses fans et suscité l’indignation sur les réseaux sociaux. L’homme qui était considéré comme le « vrai roi de la télévision française depuis soixante ans » a désormais son image écornée.
Les commentaires en ligne témoignent d’une déception profonde face à la remise en question par Drucker des affirmations de Marie Portolano, dont le travail d’investigation a provoqué des enquêtes internes dans plusieurs rédactions incriminées. Une fois de plus, les masques tombent, même pour les figures les plus vénérées de la télévision, rappelle la publication.