Mais face à l’icône, même Léa Salamé, qui aurait été confrontéeà une rupture avec huit ans de relation, a été déstabilisée. Elle a avoué avoir été "très impressionnée" par Robert de Niro, au point de pratiquer une véritable "auto-censure".
Hors de question de lui poser ses traditionnelles "questions impromptues".
À la fin de l’entretien, la journaliste de France Inter, compagne de longue date de Raphaël Glucksmann, a précisé la raison de sa retenue : « Non, je n’ai pas osé ».
Malgré cette impression palpable et sa décision de ne pas bousculer l’invité avec ses questions habituelles, Léa Salamé a tout de même réussi à aborder des sujets plus intimes et existentiels avec Robert de Niro.
Interrogé sur le temps qui passe, l’acteur de 81 ans a indiqué qu’en effet, « parfois » il ressentait de la mélancolie ou de la nostalgie, avouant même qu’il pouvait être ému par le sujet ("Ça peut être à n’importe quel moment. Je vais pleurer là si je continue à me poser cette question").
« Je pense au passé, mais on est dans le présent et il faut regarder l’avenir. Le passé, c’est le passé », explique l’acteur émérite. « Le présent est important, il faut bouger maintenant ».
La journaliste a ensuite osé la grande question sur le sens de l’existence : « Mais à la fin, quel a été le but de votre vie, Robert De Niro ? Est-ce que ça a été de marquer l’histoire du cinéma en jouant dans des films qui resteront dans des chefs-d’œuvre ? Est-ce que ça a été la gloire, les femmes, l’argent, ou tout en même temps ? », a-t-elle demandé.
« Tout ça à la fois. Je plaisante à moitié, mais bon, écoutez, c’est toutes ces choses. Ce que vous voulez, ce que vous pensez vouloir, et ce que vous recevez de la vie, ce n’est pas exactement ce que vous pensiez avoir. Et de beaucoup de façons, la vie est très compliquée. Je dis toujours, c’est comme ça que j’aimerais que ça soit, mais c’est probablement comme ça que ça va être, ou d’une autre manière », a-t-il dit.