Jean-Michel Aphatie a commenté à sa décision de quitter RTL, suite à des propos controversés sur la colonisation en Algérie. Il assume pleinement sa position et ses déclarations, qu’il considère comme étant fondées sur la vérité historique.
"Je ne reviendrai pas à RTL. C’est ma décision. Voici pourquoi", a déclaré le journaliste dans son émission "Quotidien" sur TMC, où il intervient régulièrement en tant que chroniqueur.
"Il y a quinze jours, mes propos sur la colonisation algérienne ont créé le débat. Il m’a été demandé de ne pas me présenter la semaine suivante, en m’indiquant que je serai le bienvenu, ensuite, pour continuer à défendre mes points de vue sur l’antenne", a expliqué celui qui a récemment été recadré Géraldine Maillet.
"Les Français ne veulent jamais le reconnaître et la transmission de cette mémoire n’est pas faite en France", a-t-il ajouté.
"On oublie tout ça, on met un couvercle. Donc quand j’arrive avec mes gros sabots la première fois à RTL où j’en parle, je n’avais pas anticipé que le débat viendrait là-dessus, je comprends qu’il y a de l’émotion. Mais l’émotion, elle n’est pas liée à des erreurs que j’ai commises, l’émotion est liée à une ignorance collective de ce qu’a été l’Algérie française", a-t-il insisté.
"J’ai beaucoup lu, il y a longtemps, Charles de Gaulle revient en 58 au pouvoir à cause de l’Algérie française. Je me suis intéressé à l’Algérie française, c’était quoi l’Algérie française ? Pourquoi nous y avons été ? Comment nous avons organisé la société ? Ce que j’ai lu, j’ai lu beaucoup de choses. Ce que j’ai lu m’a... horrifié. La France a créé une société inégalitaire, une société où les gens qui étaient originaires de cette terre étaient exclus de tout, plongés dans la pauvreté, dans l’ignorance", a-t-il dénoncé.
Jean-Michel Aphatie, récemment visé par Pascal Praud, a ensuite établi un parallèle avec la situation actuelle en Algérie. "On a conquis la terre en massacrant des innocents pendant les 132 ans d’occupation. Il y a en Algérie, l’Algérie est aujourd’hui une dictature, je ne mélange pas les choses, il y a aujourd’hui en Algérie des plaies ouvertes pour le mal que nous avons fait".
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