Hélène Ségara pousse une gueulante à cause de Charlie Hebdo

– par Nolwenn A. Dalpiva
Hélène Ségara pousse une gueulante à cause de Charlie Hebdo

Hélène Ségara se défend d’avoir profité de l’attentat de ’Charlie Hebdo’ pour booster la vente de l’un de ses titres.



Le 8 janvier, au lendemain de l’attentat terroriste qui a décimé la rédaction de ’Charlie Hebdo’, la chanteuse a posté une de ses chansons qui estimait-t-elle, résumait ses émotions face à cet épisode douloureux.

’Trop longtemps que j’ai "mal au Monde" Que je me sens impuissante... La musique n’a pas de frontières, elle efface nos différences, et apaise certaines douleurs’, avait-elle écrit.

Accusée d’avoir voulu profiter de ce drame, la chanteuse se défend via sa page ’Facebook’.
’Cette chan­son s’ap­pelle Je dois me taire. Je l’ai offerte en version live il y a pas mal d’an­nées. Juste­ment, dans des moments où il y avait eu des situa­tions déjà qui m’avaient affec­tée. Les fans qui me suivent aiment beau­coup cette chan­son mais je ne l’ai jamais exploi­tée commer­cia­le­ment’, écrit-elle.

’Je n’en reve­nais pas qu’on puisse rentrer dans un endroit, tuer de sang froid des gens… J’ai­mais beau­coup Wolinski, Cabu… J’étais telle­ment sous le choc le matin où j’ai appris ça… J’ai eu les larmes aux yeux toute la jour­née. Et dans les heures qui ont suivi, je n’ai pas attendu que ça devienne le petit mouve­ment Je Suis Char­lie, j’ai tout de suite posté la chan­son en télé­char­ge­ment sur ma page [Face­book ndlr]. Le lende­main, ça a été repris sur des sites. Il y a un site qui parle de « chan­son inédite » sans savoir de quand elle datait. Moi, j’ai juste remis cette chan­son parce que je la trou­vais d’ac­tua­lité et puis comme je le dis, ça fait pas mal de temps que j’ai mal au monde’, se défend-t-elle.

La chanteuse regrette certaines attaques dont elle a été la cible.

’Tu finis par voir les commen­taires de gens… Même si tu sais que tu ne dois pas t’y atta­cher. Les gens disent « Quel oppor­tu­nisme »… Je me suis dit ’Mais bon sang… C’est quoi l’op­por­tu­nisme ?? " J’étais choquée que les gens puissent se dire ça’.