D’après l’enquête du journal, plusieurs anciens collaborateurs de Manu Levy décrivent un climat de travail "toxique" et un "management humiliant". "Ce qui est dur, c’est que c’est insidieux. C’est un dénigrement permanent, une petite goutte de poison chaque jour", explique Isabelle Giami, co-animatrice de Levy de 2018 à 2023.
Des témoignages encore plus poignants viennent de jeunes standardistes qui affirment avoir sombré en dépression après leur passage chez NRJ. "J’étais terrorisée par lui. Il me faisait des réflexions humiliantes devant tout le monde", confie l’une d’entre elles.
Face à ces accusations graves, Manu Levy a tenu à réagir. Il a concédé être "exigeant" pour assurer la qualité de ses émissions, mais a fermement démenti tout abus de pouvoir ou harcèlement moral.
"Je suis exigeant, précis, rigoureux, mais je n’ai jamais méprisé personne. Je peux faire des ’vannes’ en studio, mais jamais dans le but de me moquer", se défend l’animateur, assurant que ses réflexions ont toujours été "professionnelles, dans le but d’améliorer la qualité de l’émission".
De son côté, NRJ a également réagi à la polémique. Le directeur délégué des médias musicaux du groupe, Gael Sanquer, a souligné qu’en treize saisons d’antenne, Manu Levy n’a jamais fait l’objet d’un "signalement officiel" pour harcèlement.
Après Cauet, c’est au tour de Manu Levy de se trouver dans le collimateur de la justice.