Et cette mesure qui fait grand bruit a placé Gabriel Attal, ministre de l’Éducation nationale, dans une position délicate en termes de sécurité.
Et il en parle lors d’un entretien accordé à Benjamin Duhamel sur BFMTV à ce sujet.

Le ministre a évoqué les menaces terroristes qui visent le gouvernement, notamment son ministère. Le journaliste a soulevé la question de la sécurité du ministre, en référence à une revue terroriste d’Al-Qaïda dans la péninsule Arabique (AQPA) qui avait évoqué des menaces contre un ministère français sans spécifier lequel. Benjamin Duhamel a demandé à Gabriel Attal s’il avait ressenti une menace directe en prenant la décision d’interdire l’abaya.
Dans sa réponse, Gabriel Attal a choisi de rester évasif. Pas question de trop déballer à ce sujet. C’est pour des questions de sécurité.
« Sur ces sujets-là, notamment pour des raisons de sécurité, il m’est plutôt indiqué de ne pas m’exprimer et de donner de détails. Maintenant, c’est en tout cas une décision que j’assume totalement », a-t-il indiqué. « Moi, je mène un combat sur la défense de nos valeurs républicaines dans l’école, pour le respect des règles à l’école, et ce ne sont pas des menaces qui vont me faire reculer de ce point de vue ».
Malgré l’insistance du journaliste, celui qui a pris du bon temps cet été en famille avec Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement, a refusé de répondre.
« Je ne rentre pas dans ces sujets-là, notamment encore une fois pour des raisons de sécurité », a-t-il indiqué.