Gabriel Attal - Décision radicale pour éviter de croiser Jordan Bardella

– par Nora Semlali
Gabriel Attal - Décision radicale pour éviter de croiser Jordan Bardella

Gabriel Attal, qui s’est senti humilié par Emmanuel Macron, a failli prendre une décision radicale suite à l’annonce de la dissolution de l’Assemblée Nationale. Il a failli démissionner pour éviter une éventuelle passation de pouvoirs avec Jordan Bardella, le patron du Rassemblement National, le favori des sondages pour les législatives.



La scène politique française a été secouée par une annonce inattendue : la dissolution de l’Assemblée Nationale par Emmanuel Macron. Cette décision aurait profondément affecté Gabriel Attal, au point de presque le pousser à une décision radicale : démissionner de son poste de Premier ministre.

Comme le rapporte Le Parisien, pour Gabriel Attal, cette décision présidentielle a été un choc.

Il s’est senti humilié et trahi par Emmanuel Macron, avec qui il partage pourtant une longue histoire politique. Gabriel Attal, qui a toujours affirmé devoir « tout » au président, a été profondément blessé de ne pas avoir été consulté ou informé de cette décision. La relation entre les deux hommes, déjà marquée par des tensions, a connu un tournant décisif avec cette dissolution, exacerbant le sentiment d’humiliation ressenti par le Premier ministre.

L’annonce de la dissolution de l’Assemblée a provoqué une tempête dans l’entourage de Gabriel Attal.

Dans les heures qui ont suivi, le Premier ministre a sérieusement envisagé de démissionner pour éviter une éventuelle passation de pouvoirs avec Jordan Bardella, le président du Rassemblement National et favori des sondages. Cette perspective, d’être associé à une telle transition de pouvoir, l’a particulièrement troublé.

« Il voulait s’éviter le risque d’être marqué au fer rouge de l’histoire par une passation de pouvoir dans la cour de Matignon avec le président du RN, Jordan Bardella ? ».

Selon ses proches, il a passé la journée dans un état de choc, partagé entre Matignon et le QG du parti, arborant une expression « encore sonnée » et « une drôle de tête ».

Mas les choses se seraient finalement apaisées suite à une explication franche entre Emmanuel Macron et Gabriel Attal.