Françoise Hardy, atteinte d’un lymphome de Malt, exprime son désir de partir dans "l’autre dimension" le plus tôt possible, appelant à l’empathie du président Emmanuel Macron. France Dimanche évoque de son côté ses dernières volontés.
Au micro de RTL, Françoise Hardy s’est rappelée du jour où, très fragilisée, elle avait fait une demande à son médecin, celle d’en finir, et de l’euthanasier. Fort heureusement, il a refusé.
« Moi ça m’est déjà arrivé de le demander », confie-t-elle, à propos de sa requête à ses médecins. Elle voulait en finir de la vie. Cet épisode remonte à 2015, et à l’époque, elle avait frôlé le pire.
« Les médecins avaient prévenu Thomas, et puis Thomas devait prévenir son père que c’était la fin », se rappelle-t-elle.
Lorsque Françoise Hardy était revenue à elle, l’équipe médicale l’a informée qu’une chimiothérapie, et puis à nouveau « un à nouveau une immunothérapie que je savais bien supporter. Mais la chimiothérapie je n’étais pas sûre du tout, et je n’étais pas sûre que ça fonctionne ! ».
« J’avais donc demandé à un médecin s’il accepterait de m’aider à partir si jamais ça ne fonctionnait pas », a-t-elle indiqué. « Il m’a dit que c’était excessivement compliqué. C’est là où j’ai compris qu’un médecin risquait beaucoup trop de choses à faire cela ».
Même s’elle a accepté, à ses yeux, laisser partir un patient souffrant, est faire preuve d’humanité.
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