
Alors que ses trois « enfants se livrent une guerre sans merci » Alain Delon se bat contre un mal incurable. Il serait au prise avec une forme rare leucémie.
François Berléand a levé le voile sur un combat intime et longtemps méconnu. Dans le documentaire percutant Santé mentale, briser le tabou, diffusé ce mardi 6 mai sur M6, puis dans une interview accordée à Télé Star, l’acteur s’est livré sans fard sur les troubles qui l’ont tourmenté dès sa plus tendre enfance.
L’acteur émérite, qui a critiqué par Carla Bruni, se décrit comme ayant été "à la lisière de la schizophrénie". Ophélie Winter avait été victime de cette maladie.
Un mal-être profond qui a pris racine très tôt, marqué par une perception déformée de la réalité. "Gamin, mon esprit vagabondait et j’étais persuadé d’être invisible à la suite d’une boutade de mon père", a-t-il confié.
Adolescent, ces sentiments étranges persistent : "À 14 ans, je me persuade d’être trisomique. Ceci dit, je n’étais pas malheureux, je croyais juste avoir un truc qui devenait ma normalité".
Des épreuves personnelles, comme sa première rupture amoureuse, l’ont même conduit à des gestes extrêmes : "Quand ma première amoureuse m’a plaqué, je lui ai fait croire que je m’étais suicidé !"
Heureusement, alors qu’il vivait dans ce décalage angoissant, un spécialiste a croisé sa route et a changé le cours de sa vie. "À 17 ans, un psy m’a sauvé de mes démons et évité de devenir totalement schizophrène", raconte-t-il avec une reconnaissance évidente.
Le texte original fait d’ailleurs référence au site Ameli qui décrit certains symptômes de la schizophrénie, comme les "idées délirantes ou hallucinations" et l’"isolement social".
Aujourd’hui, François Berléand assure avoir surmonté cette période difficile.
"Contrairement à d’autres, j’ai la chance de ne plus être en souffrance. C’était il y a longtemps. Donc, c’est réglé pour moi. Et ça fait partie de ma personnalité", explique-t-il avec la philosophie et la bonne humeur qu’on lui connaît. Il en plaisante même, proposant une "solution un peu farfelue" pour ceux qui vont mal : « J’ai eu tant de rôles que je ne sais plus qui je suis (...) Il faudrait que tous ceux qui vont mal fassent ce métier, ils iraient sûrement beaucoup mieux ».
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