Cet épisode est exhumé par son ami Franz-Olivier Giesbert, auteur du livre « Leçons de vie, de mort », (Presses De La Cite).
« Il y a quelques mois, en plein bouchon sur l’autoroute, près de Lyon », Bernard Tapie, qui a perdu la vie des suites d’un cancer généralisé contre lequel i l s’était battu durant cinq ans « s’était fait arrêter par la police ».
Il avait en effet « roulé à toute blinde pendant plusieurs kilomètres sur la bande d’arrêt d’urgence. Il ne se passa rien ».
Et ce jour-là, les policiers l’avaient reconnu, et a eu droit à un traitement de faveur.
« Les policiers m’ont reconnu, avait-il rigolé. Je leur ai donné une excuse bidon et ils m’ont laissé repartir. ».
Pour le journaliste du Point, le mari de Dominique Tapie, papa de quatre enfants ne respectait pas les codes « ni celui de la route ni les
autres ».
« Tapie s’est certes pris pas mal de murs. Mais qu’il s’y fût fracassé, parfois, ne l’empêchait jamais de repartir de plus belle », explique Franz-Olivier Giesbert dans son article en hommage à son ami qu’il n’hésite pas à qualifier de professionnel de la résurrection.
« Tapie était l’incarnation vivante de la formule de Nietzsche :« Ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort. », conclut-il.
Toutes nos condoléances !