
Stéphane Plaza a été confronté à une rumeur morbide, celle le prétendant mort dans un accident d’hélicoptère à l’âge de 53 ans. Et il n’a pas manqué d’y réagir.
L’émotion était à son comble sur le plateau de C à vous, l’émission presque quotidienne de France 4. Anne-Elisabeth Lemoine et toute son équipe ont été confrontés à une "épreuve des plus douloureuses ». Il s’agit de l’accompagnement, à travers l’écran, d’un homme qui a choisi l’euthanasie !.
Cette séquence est rappelée par le magazine France Dimanche.
Tout a débuté le 22 avril dernier avec le témoignage de Pierre Cousein, un informaticien lillois courageux, atteint de la maladie de Parkinson. Venu raconter ses souffrances quotidiennes et ce corps qui devenait une "prison", il avait annoncé sa décision de recourir à l’euthanasie, une procédure légale en Belgique où il comptait se rendre le 24 avril.
Deux jours avant cette date fatidique, il avait invité Anne-Elisabeth, la présumée compagne de Bertrand Chameroy, et ses chroniqueurs à arborer un papillon bleu le jour de son décès.
« Le papillon, c’est devenu un peu, pour mes proches, le symbole de ma vie, mon ami vous en a fait toute une ribambelle, donc si vous souhaitez le porter jeudi, je serai vivant parmi vous », avait-il déclaré.
Et la promesse est tenue.
Promesse tenue avec une immense sensibilité. Le 24 avril, c’est une Anne-Elisabeth Lemoine visiblement émue, un papillon bleu épinglé au cœur comme chacun des membres de son équipe, qui a ouvert l’émission par ces mots.
« Pierre Cousein s’est éteint aujourd’hui, à 13h30, conformément à sa volonté. Toute l’équipe de C à vous porte ce soir l’un des papillons bleus qu’il nous avait confiés », a-t-elle indiqué.
Patrick Cohen est aussi allé de son commentaire.
« Approcher la mort publiquement d’aussi près n’est jamais anodin, surtout quand celui qui a décidé de partir apparaît aussi vivant, aussi apaisé et déterminé à la fois », a déclaré le journaliste.
Et de rappeler que le choix de Pierre Cousein, bien que « discutable », était le sien, et que ce dernier souhaitait avant tout que sa situation « puisse nourrir le débat sur l’aide à mourir ».
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