
Peu de temps avant de succomber à un cancer rare à l’âge de 43 ans, Émilie Dequenne avait évoqué son combat contre la maladie.
Vincent Cassel n’a décidément pas peur d’aborder les sujets les plus tabous, y compris sa propre fin ! À 58 ans, alors qu’il est actuellement à l’affiche du film sombre Les Linceuls de Cronenberg – où il incarne un homme d’affaires fasciné par la décomposition des cadavres – l’acteur a livré des confidences pour le moins stupéfiantes sur ses dernières volontés dans les colonnes de La Tribune dimanche.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a "déjà tout prévu !". Ses confidences sont reprises par le magazine France Dimanche.
Loin des enterrements traditionnels, Vincent Cassel imagine une sortie de scène à son image : rock’n’roll et sans chichis.
« J’aimerais mourir épuisé de la vie, fracassé de fatigue. Un peu comme quand on a passé une grosse soirée », lâche-t-il.
Et le héros de « Trois Mousquetaires » d’admettre au passage que ces fameuses grosses soirées se font plus rares : "ce qui m’arrive de moins en moins, je dois avouer !". Et pour le bouquet final ? Une "super soirée arrosée de caipirinhas" serait parfaite pour "pousser son dernier soupir".
Quant à sa dépouille, pas question d’encombrer les cimetières ou d’être filmé post-mortem comme dans l’œuvre de son réalisateur. Non, lui préfère finir dans les flammes : "Je le verrais bien incinéré, avec mes cendres balancées dans la mer, sûrement au Brésil."
Ce choix pour le Brésil n’est pas anodin. C’est là-bas que l’acteur a trouvé un nouveau port d’attache, partageant sa vie avec sa compagne, Narah Baptista, originaire du pays, et leur fils au prénom évocateur, Caetano.
Son désir de voir ses cendres dispersées au large des côtes brésiliennes est aussi lié à son expérience avec la sépulture de son père, le regretté Jean-Pierre Cassel, décédé en 2007 : "Mon père est enterré, mais alors que je pense très souvent à lui, je ne vois pas la nécessité d’aller sur sa tombe."
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