S’il est une chose que Pierre Palmade a regrettée, c’est bien son mariage avec Véronique Sanson. Il avait ouvert son coeur à ce sujet.
Après les attentats qui ont endeuillé la France le 13 novembre dernier, Véronique Sanson prend la parole dans les colonnes de « Télérama », où elle rappelle avoir déjà été visée par des menaces de mort.
C’est en 1989 que la chanteuse avait été menacée de mort à cause de son titre « Allah ». Suite à des menaces de mort, Véronique Sanson avait été contrainte de le retirer des bacs, une période sur laquelle elle revient dans les colonnes de Télérama, où elle évoque également les attentats.
« Bien sûr que les islamistes me font peur. Qui pourrait dire qu’il n’a pas peur ? Mais je ne m’écraserai pas. Ceux qui m’avaient menacée pour Allah faisaient un amalgame grotesque avec Les Versets sataniques, de Salman Rushdie », rappelle-elle.
« Ce qui vient de se passer va beaucoup plus loin : les tueurs se sont attaqués au mode de vie occidental. La musique, la danse, l’art, la fête, leur sont insupportables ; foncièrement subversifs, car ce sont des espaces de liberté. Ils veulent tuer l’insouciance, cadenasser les femmes, étouffer ce qui leur échappe. Ils font un tort énorme à la plupart des musulmans, horrifiés par leurs actes », explique la chanteuse.
« Face à cela, chacun doit résister à sa façon. La mienne sera de continuer de jouer. Nous allons mettre en place des mesures de sécurité renforcée – l’inverse serait ridicule et inconscient -, mais nous serons là. Je suis convaincue que tous les musiciens vont avoir la même réaction que moi. Impossible de se résigner ».
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