Sandrine Rousseau se livre dans le cadre de l’émission de Karine Le Marchand sur M6 sur son enfance marquée par une malformation congénitale.
C’est un témoignage rare que la députée écologiste a livré dans l’émission Une ambition intime, diffusée ce dimanche 1er juin sur M6.
Face à Karine Le Marchand, la femme politique, qui s’était portée il y a peu au secours de Brigitte Macron, s’est confiée, les yeux embués, sur une blessure intime et physique : une malformation congénitale dont elle souffre depuis la naissance.
Il s’agit d’une affection qui touche ses jambes.
« J’avais des couches qui écartaient les jambes », raconte-t-elle. Dès son plus jeune âge, Sandrine Rousseau a été suivie à l’hôpital des enfants malades à Paris, où elle a passé de longues années. Jusqu’à ses 10 ans, les traitements étaient lourds et envahissants.
« J’avais des attelles et des chaussures orthopédiques. Les gros trucs noirs qui montaient jusqu’à mi-mollet et dans lesquels il y avait des tiges en fer qui me faisaient extrêmement mal », confie la députée.
Ce souvenir reste ancré en elle, non seulement pour la contrainte physique, mais surtout pour la souffrance quotidienne qu’elle a dû endurer. « Ce que je retiens, c’est cette douleur permanente. Avoir mal tout le temps, ça isole en fait », explique-t-elle dans le cadre de l’émission de Karine Le Marchand.
À 10 ans, les médecins proposent une opération lourde qui impliquerait ses genoux, ses hanches et ses chevilles. Mais Sandrine Rousseau refuse l’intervention. Déterminée, elle se présente devant le collège des médecins de l’hôpital Necker pour plaider sa cause.
Une décision qui ne sera pas bien accueillie par son équipe soignante.
« Le professeur a assez mal pris ma décision et il a dit : ’Puisque c’est comme ça, je ne veux plus te voir’ », se souvient-elle.
Ces articles devraient vous intéresser :
