Romane Bohringer face à une terrible addiction

– par Nolwenn A. Dalpiva
Romane Bohringer face à une terrible addiction

C’est une Romane Bohringer à cœur ouvert que l’on a découverte dans le podcast La Conversation. La comédienne, habituellement discrète sur sa vie privée, a levé le voile sur une "terrible addiction" qui la poursuit depuis de longues années : l’alcool.



Un sujet sensible qu’elle aborde avec courage, confiant les angoisses profondes qu’elle a ressenties très tôt.

En France, plus d’un adulte sur cinq (soit 22 %) dépasse le plafond de consommation d’alcool recommandé.

"Ça n’a pas l’air énorme, et pourtant...", souligne la star. Il s’agit d’une "alerte à prendre très au sérieux tant la bascule vers un alcoolisme plus profond est parfois proche". Une réalité que Romane Bohringer, qui a repris l’amour après son divorce, a connue de près. "C’est quelque chose dont j’ai souffert", confesse-t-elle d’emblée.

Elle évoque des "angoisses ressenties très tôt" : "L’enfant est mis dans une situation de vulnérabilité épouvantable parce qu’il sent que les choses peuvent tout d’un coup vraiment se défaire. Rien n’est stable et rien n’est sécurisant. Moi j’ai beaucoup vécu ça", déplore-t-elle.

Des mots lourds de sens qui font écho aux excès de son père, Richard Bohringer, qui n’a jamais caché son propre combat contre l’alcoolisme. Et sans doute aussi au même problème rencontré par son ex-mari et complice, le comédien Philippe Rebbot, avec qui elle est maman de Raoul (13 ans) et Rose (16 ans).

Face à cette "terrible addiction", Romane Bohringer est catégorique : "L’alcool est vraiment mon ennemi puissamment dans la vie". Elle se bat pour que ses enfants ne connaissent pas les mêmes épreuves qu’elle a traversées. "J’ai une grande tristesse quand je vois les gens s’y égarer", reprend-elle.

Si viscéralement attachée à ce sujet, elle a décidé de l’évoquer dans son prochain film, Dites-lui que je l’aime, inspiré de la vie de Clémentine Autain (abandonnée par sa mère actrice à l’âge de 9 mois).