Dans son livre "Dites à mon père que je suis célèbre", Pierre Palmade fait des confidences sur son parcours artistique et évoque « l’utilisation » de Michèle Laroque pour contrer la réussite d’autres humoristes, notamment Gad Elmaleh, qu’il enviait. Il les a vus arriver, et en était jaloux.
Sorti avant les déboires de Pierre Palmade, l’ouvrage révèle une facette méconnue de l’humoriste.
Le complice de Michèle Laroque et Muriel Robin se livre sans tabou, décrivant l’artiste comme quelqu’un en marge des conventions, incapable de comprendre ce que signifie être adulte. Il se compare même à un enfant méfiant et jaloux des autres. Il reconnaît avoir mal vécu l’arrivée des nouveaux talents tels que Gad Elmaleh, Alex Lutz, Jamel et Dany Boon, qui remplissaient les salles de spectacles alors qu’il était en retrait.
C’est avec Michèle Laroque, sa complice, qu’il franchit un cap décisif. Il admet lui-même : "Tout seul, je n’ai jamais réussi à franchir un cap." Grâce à elle, il atteint un nouveau public. Cependant, il se questionne sur sa place et sa drôlerie comparées à celles des autres humoristes qui ont su conquérir le public plus largement.
Ce livre autobiographique dévoile les luttes internes et les rivalités au sein du monde du spectacle. Pierre Palmade se livre avec sincérité et soulève des interrogations sur sa propre carrière et son positionnement par rapport à ses pairs.
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