L’affaire qui entoure Pierre Palmade, accusé d’homicide involontaire, prend un virage inattendu grâce à une expertise médicale récente. Les victimes impliquées dans l’accident survenu le 10 février dernier à Villiers-en-Bière, en Seine-et-Marne, craignent désormais l’abandon des charges qui pèsent sur le comédien.
Un rapport d’expertise médicale, rendu le 8 août dernier au juge d’instruction et révélé par Le Parisien, pourrait bien changer la donne.
Le magazine Ici Paris évoque ce tournant dans les colonnes de sa dernière édition.
Ce rapport conclut que le bébé de la passagère enceinte de sept mois, présente dans la Renault Megane violemment percutée par la Peugeot 3008 de Pierre Palmade, était déjà décédé avant la césarienne.
Cette conclusion a une implication cruciale pour l’affaire, car elle met en question la qualification d’homicide involontaire. Les médecins affirment que l’état du fœtus immédiatement après son extraction du corps de la mère est clairement celui d’une mort constituée, sans aucun signe de vie extra-utérine.
Cette révélation pourrait conduire à la requalification des charges contre Pierre Palmade en « blessures involontaires », ce qui réduirait considérablement la peine maximale encourue, passant de dix ans de prison à cinq ou sept ans.
Cette expertise médicale change la perspective de l’affaire et soulève des questions cruciales sur la qualification juridique des événements tragiques survenus ce jour-là. La justice devra désormais examiner ces nouvelles données pour prendre une décision éclairée. La prison pourrait être évoquée.
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