Au Touquet, la résidence du couple Macron est surveillée toute l’année par un véhicule de gendarmerie. Et cet état de fait irrite le maire. Une décision a été prise.
Nouveau rebondissement dans l’affaire Patrick Poivre d’Arvor. Ce mercredi 28 février, RTL révèle que la deuxième enquête préliminaire pour viols et agressions sexuelles visant l’ex-journaliste a été classée sans suite.
Un nouveau coup dur pour les plaignantes, dont une trentaine étaient concernées par cette enquête. En janvier dernier, PPDA avait été mis en examen pour viol sur Florence Porcel, l’une des premières femmes à avoir porté plainte contre lui.
Le motif invoqué par le parquet de Nanterre pour classer cette deuxième enquête est la prescription. « Malgré les recherches opérées dans ce sens, il n’a pas été trouvé d’acte de procédure susceptible d’avoir interrompu, cette prescription », explique RTL.
Cette décision ne manquera pas de faire réagir les plaignantes, qui accusent PPDA de faits graves remontant pour certains à plusieurs décennies. Elles ont toujours clamé la véracité de leurs témoignages et se battent pour obtenir justice.
Me Emmanuel Moyne, avocat de plusieurs plaignantes, a réagi à cette décision auprès de RTL. « C’est une décision incompréhensible et révoltante », a-t-il déclaré. « Mes clientes sont effondrées et ont le sentiment d’être abandonnées par la justice ».
L’affaire PPDA est loin d’être terminée. D’autres enquêtes sont en cours et la mise en examen de l’ex-journaliste pour viol reste d’actualité.
La prescription ne signifie pas que les faits n’ont pas eu lieu. Elle signifie simplement que la justice ne peut plus les poursuivre.
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