Mort de Diane Keaton

Ce samedi 11 octobre, a bouleversé le monde du septième art. Les circonstances de sa disparition n’ont pas été précisées, mais la tristesse est immense pour les amoureux du cinéma.

Révélée dans Le Parrain de Francis Ford Coppola en 1972, où elle campait la compagne de Michael Corleone (Al Pacino), Diane Keaton a marqué plusieurs générations de spectateurs.

Avec son charme singulier, sa voix reconnaissable entre mille et ce mélange rare d’élégance et d’excentricité, elle a su s’imposer comme une figure à part.

Son rôle culte dans Annie Hall lui a valu l’Oscar de la meilleure actrice en 1978. Ce film, réalisé par Woody Allen, restera à jamais associé à son nom. Elle y incarnait une femme libre, drôle et fragile à la fois, devenant une véritable référence du cinéma américain. Entre elle et Woody Allen, une complicité artistique hors du commun s’est tissée, donnant naissance à huit films ensemble, dont Manhattan.

Tout au long de sa carrière, Diane Keaton a su se réinventer. Dans les années 2000, elle brille encore avec Tout peut arriver face à Jack Nicholson, un rôle qui lui vaudra un Golden Globe et une nouvelle nomination aux Oscars.

À plus de 70 ans, elle continue de tourner avec la même passion, que ce soit dans Le Book Club ou Poms, où elle prouve qu’on peut rester lumineuse et inspirante à tout âge.

Actrice, réalisatrice, productrice, mais aussi photographe et icône de mode, Diane Keaton cultivait un style bien à elle : chapeaux, gilets masculins, pantalons amples… une allure qui a inspiré des générations de femmes.

Dans une interview accordée à l’AFP en 2019, elle confiait ne pas redouter la vieillesse : « Et si jamais plus personne ne m’appelle (pour tourner), j’ai plein de hobbies qui me passionnent pour occuper mon temps. ».

Célibataire, mère de deux enfants adoptifs, elle avait toujours affirmé vivre pleinement sa vie : « Peut-être que je suis une anomalie ? Je ne suis pas malheureuse ! », plaisantait-elle avec ce mélange de lucidité et d’humour qui la caractérisait.

...