
Kate Middleton est affichée en Une par le magazine Ouah, qui évoque un suicide à l’hôpital.
Maxima des Pays-Bas s’est livrée à de rares confidences sur le deuil tragique qui a frappé sa famille en juin 2018 : le suicide de sa jeune sœur adorée, Inès Zorreguieta, emportée à seulement 33 ans. Un drame intime qu’elle aborde avec une émotion palpable.
"Ma chère et talentueuse petite sœur, Inès, était malade. Elle ne trouvait pas la joie et ne pouvait être guérie. Notre seule consolation est qu’elle a enfin trouvé la paix", avait déclaré la reine à l’époque, des propos relayés par Vanitatis El Confidentiel ce jeudi 17 avril.
C’est à Buenos Aires, en Argentine, que le destin tragique d’Inès s’est scellé. Maxima des Pays-Bas s’était immédiatement rendue sur place, entourée de son époux et de leurs trois filles. "Lorsque ma sœur est décédée, j’ai décidé de dire en toute honnêteté qu’elle s’est suicidée après des années de problèmes de santé mentale. Partager mon histoire personnelle m’a profondément émue", avait-elle confié au média néerlandais Linda.
La reine a ensuite ajouté : "J’ai reçu des milliers de lettres, des fleurs, des cartes, tout. On m’écrivait : ’Mon frère s’est aussi suicidé, mais je n’ai jamais osé le dire au travail’, des choses comme ça. Ces lettres m’ont énormément soutenue. Parce que je savais que je n’étais pas seule". Un témoignage poignant sur le sentiment d’isolement face à une telle épreuve.
"Je dis toujours : on a tous des moments de tristesse et c’est normal d’être triste. Quand on se sent seul ou déprimé, on a parfois l’impression d’être seul au monde. Mais ce n’est pas le cas", a assuré la première reine consort des Pays-Bas, forte de son propre vécu.
Face à cette tragédie familiale, Maxima des Pays-Basa choisi d’agir en lançant en 2022 la fondation MIND US, des centres d’écoute où la santé mentale peut être abordée sans tabou, ni honte, ni peur. "Les jeunes m’ont dit que ce genre d’endroits leur permet de se sentir mieux dans leur peau", explique-t-elle, transformant sa douleur en un engagement précieux.
Inès Zorréguieta luttait contre la dépression, l’anorexie et la paranoïa. "Elle n’allait pas bien pendant les huit, neuf ans avant sa mort", avait révélé Maxima des Pays-Bas dans une interview pour NP.
Et à celle qui a débarqué l’an dernier au festival de Cannes de conclure : "Vous savez, lorsqu’un membre de votre famille se suicide … il n’y a pas uniquement du chagrin et de la frustration de penser que vous auriez pu faire autre chose, mais beaucoup de choses qui vont avec : Peur, honte, il y a toutes sortes de choses. C’est plus compliqué qu’une mort normale, je dirais. Je ne me blâme pas ni ma famille. Mais c’est comme si nous aurions pu faire plus".
Ces articles devraient vous intéresser :