Koh-Lanta annulé : l’avocat du présumé agresseur balance sur la production

« Aucun des témoins [filmés et entendus par ALP] n’a mis en cause Eddy, aucun n’a confirmé la version [de Candide Renard] », a confié l’homme de loi au micro d’Europe 1, dans le cadre de l’émission de Philippe Vandel.

« Pourquoi la production n’a-t-elle pas précisé qu’il y avait cinq personnes qui mettait hors de cause Eddy ?? [...] J’en veux beaucoup à la production. C’est la production la principale responsable », poursuit-il.

« Ils mettent une semaine pour annoncer publiquement qu’ils arrêtent [...] Si vous laissez juste agression sexuelle et que vous dites "On a arrêté le tournage", immédiatement on pense à la qualification la plus grave d’agression sexuelle. À savoir viol ou tentative de viol », a déploré Me Jérémie Assous, qui a défendu dans le passé plusieurs stars de télé-réalité.

Il en profite pour balancer sur la productrice Alexia Laroche-Joubert dont il ne cite cependant pas le nom.

« Pour moi c’est une très mauvaise décision. C’est une décision irresponsable, prise dans la précipitation et infondée, (...) totalement disproportionné. Ca confère une espèce de véracité aux accusations [...] extrêmement forte », indique l’avocat de l’aventurier de la première chaine.

« Ils ont pris une décision dans la précipitation [...] ils se rendent compte qu’ils ont fait une énorme erreur et donc ils judiciarisent au maximum l’affaire. [...] C’est eux qui communiquent des informations totalement erronées ».

A ses yeux, ALP aurait dû exfiltrer les deux participants « une fois connu l’incident présumé et poursuivre le tournage en les remplaçant par des candidats joker, selon lui toujours prévus par la production ».