Jordan Bardella, candidat du Rassemblement National, aux élections européenne. Peu probable qu’il trahisse Marine Le Pen, la présidence de son mouvement.
Les raisons sont précisées par le Parisien, qui rappelle qu’au RN, les mutineries finissent toujours mal. Pas question de livrer un combat contre sa patronne.
« Jordan ne cherche pas à faire une écurie à part car, de toute façon, tout le monde est mariniste dans le parti », estime un cadre, qui s’exprime sous couvert d’anonymat.
Bruno Mégret et Florian Philippot ont été écartés comme des malpropres. Et ils n’ont jamais réussi à sortir la tête de l’eau.
« Il voit ce qui arrive à Marion Maréchal, en difficulté aujourd’hui à Reconquête. Il a très bien compris qu’il ne faut pas tuer Marine », observe en outre un cadre.
Par ailleurs, Jordan Bardella, qui a récemment été malmené par Gabriel Attal lors d’un débat, compare souvent la politique à « Koh-Lanta ».
« Pour lui, celui qui gagne est celui qui chute le dernier. Or se positionner contre Marine Le Pen ferait immédiatement vaciller le poteau, pour l’heure très stable, sur lequel il est posé », indique Le Parisien.
« Il n’y a aucun indice de conflictualité entre eux. À 28 ans, Bardella n’y a aucun intérêt », affirme un intime de Marine Le Pen. « Jordan, son enjeu, c’est son rapport au temps long.
Soit il sera à Matignon, soit il reprend le flambeau. Il peut avoir une ambition personnelle, mais à partir de 2027 », lâche un membre.
Et de poursuivre : « Jordan est lucide à ce sujet. Mais sans doute que certains dans son entourage le poussent. »
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