Jeanfi Janssens « hospitalisé d’urgence »

– par Nolwenn A. Dalpiva
Jeanfi Janssens « hospitalisé d'urgence »

Jeanfi Janssens, ancien candidat de Danse avec les stars sur TF1, a révélé avoir frôlé le pire à cause de graves troubles du comportement. L’ancien steward, qui a longtemps souffert d’être un « adolescent rond », a confié au micro du psychiatre Laurent Karila pour son podcast Addiktion qu’il n’a « pas toujours été en paix avec son corps ».



Ses confidences sont reprises par le magazine France Dimanche.

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Alors qu’il était au lycée, bien décidé « à maigrir », celui a récemment défendu Stéphane Plaza a plongé dans une « spirale infernale ». Il s’est mis à « ’contrôler’ son alimentation, c’est-à-dire à ne rien manger ». Ces restrictions drastiques l’ont mené peu à peu vers l’anorexie, mais le problème ne s’est pas arrêté là.

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« J’ai commencé à boire beaucoup d’eau, parce que dans ma tête, on me disait que pour perdre du poids, il fallait boire », raconte-t-il. Cette obsession pour l’eau s’est transformée en « potomanie », une affection psychiatrique caractérisée par le besoin permanent d’ingérer de grandes quantités de liquide.

Son organisme a été mis à rude épreuve : « C’est venu progressivement, mais à un moment, j’ai bu jusqu’à neuf litres d’eau par jour. Je buvais des bouteilles d’un litre et demi cul sec », a-t-il poursuivi. Ce régime, associé à des activités physiques intenses (« Du sport à fond : abdos, cardio... Et je m’autorisais à manger un petit-suisse 0 % sur une journée ! »), a eu des conséquences dramatiques. L’humoriste se souvient : « Je passais mon temps aux toilettes. Il y avait tout qui partait, mes sels minéraux... J’étais anémié ».

Épuisé après avoir perdu « vingt kilos sur trois mois », il a fini par « s’écrouler ». « Transporté d’urgence à l’hôpital, il s’en est sorti de justesse ».

Depuis, Jeanfi Janssens a réussi à surmonter cette « grosse addiction » : « J’ai appris à me contrôler, je suis passé à trois litres, puis à un litre et demi, c’était plus raisonnable ». Aujourd’hui, il utilise cette terrible expérience comme une force, n’hésitant plus à « évoquer sur scène ces terribles blessures du passé ».