Jean-Pierre Pernaut répond aux critiques de Yann Barthès

« Je m’amuse toujours autant. Etre le moteur d’une rédaction de 250 ?journalistes à Paris et de 150 ?autres en région, c’est formidable ?! J’ai rempli la mission que Patrick Le Lay et Etienne Mougeotte m’avaient confiée ? : imaginer et réaliser un journal de proximité avec un ton, un style », explique lors d’un entretien avec le magazine « Paris Match », le journaliste vedette de TF1.

Les critiques et les moqueries dont il est souvent la cible sont loin de l’atteindre.

« C’est le lot des leaders. Mais assimiler la proximité au poujadisme est un raccourci facile. Mon bilan est positif ? : on me prenait pour un fou quand, pour me rapprocher des gens, j’ai lancé dans toute la France un réseau de correspondants avec la presse quotidienne régionale », glisse-t-il.

« Aujourd’hui, avec quinze ans de retard, toutes les chaînes nous copient. J’ai aussi créé, en ?2001, le premier site Internet dédié au JT. J’ai été le premier présentateur à avoir une page Facebook et un compte Twitter », explique le journaliste.

« Mon JT n’a rien de vieillot, au contraire. Il est d’une grande modernité », indique celui qui se réjouit de voir sa cible s’élargir, et notamment auprès des jeunes.
« Il n’y a pas de limite d’âge pour un présentateur. Aux Etats-Unis, Barbara Walters vient de quitter la tête de son JT à 84 ans », explique-t-il.