Internée et électrochocs : les terribles révélations de Danièle Evenou

– par Christophe Wiedemann
Internée et électrochocs : les terribles révélations de Danièle Evenou

Danièle Evenou a fait des révélations bouleversantes sur son passé. Invitée de l’émission Chez Jordan sur C8, l’actrice de 82 ans est revenue sur son hospitalisation en hôpital psychiatrique, due à de violentes crises de spasmophilie.



La comédienne, connue pour ses rôles dans Ma femme s’appelle Maurice ou encore Commissaire Magellan, a confié avoir subi des traitements brutaux.

"Je tiens à dire à tous ceux qui sont spasmophiles que ce n’est pas grave. Mais là l’époque, on m’a interné ! On m’a fait subir huit électrochocs donc huit décharges électriques dans la tête, des sortes de lavages de cerveau… Mais ce n’est pas grave, maintenant, je sais comment ça se soigne", a-t-elle déclaré.

Danièle Evenou, qui aurait été confrontée dans le passé au cancer,, a expliqué qu’à l’époque, la spasmophilie était mal comprise et mal soignée. Elle a ainsi raconté avoir été mise sous antidépresseurs, qui l’ont transformée en "totale zombie".

C’est finalement un nouveau traitement, à base d’électrochocs, qui lui a été proposé. "Dès le premier jour, un homme entre, blouse blanche et lunettes demi-lunes, qui pousse lentement et en silence une petite table ­roulante. Il brandit une seringue comme un poignard. Une piqûre brutale dans le bras et je baigne dans le sommeil. Je me réveille ­assommée, dans un état second, avec un mal de tête monstrueux. Une barre de fer brûlante m’écrase le cerveau et me frappe le crâne. Je hurle. La douleur est lancinante", a-t-elle raconté.

Danièle Evenou a même tenté de fuir, mais a été rattrapée par les infirmiers. "Je me débats, mais des infirmiers m’étendent sur le lit. Une main m’écrase un coton imbibé de ­chloroforme sur le nez (…) La douleur s’accroît", a-t-elle confié.

Aujourd’hui, Danièle Evenou a appris à gérer ses crises de spasmophilie. Elle a expliqué qu’il suffisait de respirer dans un sac en plastique pour faire passer la crise. "Et la crise s’en va !", a-t-elle assuré. Elle a même confié qu’elle insultait sa crise pour la faire partir. "Je lui dis : ’La salope, tu arrives pour quoi ?’. Et ça évite de comprendre quelle a été ma contrariété. J’y arrive, mais j’ai toujours mon sac en plastique sur moi. Même en papier, l’important est que l’oxygène reste un peu", a-t-elle déclaré.