Gilles Lellouche a poussé une gueulante contre les César, qu’il accuse d’avoir snobé Cédric Jimenez, qui l’a dirigé dans ’La French’, dans lequel il partage l’affiche avec Jean Dujardin.
L’acteur est toujours en pleine promotion de son dernier film « L’Enquête », dans lequel il incarne le journaliste Denis Robert. Et il profite de son passage sur le plateau de BFM TV pour pousser une gueulante.
’On me propose un rôle comme ça, j’en ai toujours un peu rêvé’, confie-t-il tout d’abord à propos de son rôle dans ce long-métrage portant sur l’affaire politico-financière Clearstream qui a éclaté en 2001.
’J’adore l’idée de changer ma tête, changer de costume, changer d’époque », poursuit l’acteur qui perd son enthousiasme lorsqu’il a été interrogé sur « La French » et son réalisateur Cédric Jimenez, snobés par les César.
’Je trouve ça hallucinant que là-bas ils soient tous comme des dingue sur lui et qu’ici, il n’ait même pas une nomination’, dit-il en référence à Hollywood.
’C’est dommage d’avoir des réalisateurs avec un talent dingue, à qui on ne tend pas un peu la main’, regrette-t-il. ’Ce qui me désole, c’est qu’il aille faire son troisième film aux États-Unis plutôt qu’en France ».
Le comédien de 42 ans laisse ensuite place à la colère en évoquant les attentats à Paris.
’En fait, je suis contre les connards : les fanatiques, les ultra-religieux, les fachos, les racistes, les antisémites, les prédicateurs de haine... J’en ai marre’, dit-il.
’Ils prennent une place hallucinante dans notre vie au jour le jour. C’est déjà difficile de vivre normalement’.
’mais si en plus on rajoute ces connards là qui pourrissent la vie... C’est pas possible, pourquoi on est obligés de subir ça ?’, s’interroge-t-il.
Ces articles devraient vous intéresser :
