Gilbert Monta­gné, ruiné, il a fait la manche dans la rue

– par Chloe B. Arieux
Gilbert Monta­gné, ruiné, il a fait la manche dans la rue

De ses années galère, Gilbert Monta­gné en parle dans les colonnes de Paris Match, où il confirme avoir fait la manche pour vivre.



« Mon premier disque a été un échec. J’ai fait une seule télé, un 15 août à midi. », se rappelle le chanteur, qui a finalement pris la décision de s’envoler en Floride, où il espérait faire carrière.

« En 1970, je suis parti en Floride, où j’ai joué dans des clubs, se souvient l’ar­tiste. Salva­tore Adamo puis Hugues Aufray voulaient me produire. Moi, je ne voulais pas. Je voulais rester aux Etats-Unis ».

Gilbert Monta­gné a vécu « des moments très diffi­ciles », durant ses années outre-atlantique.

« Pendant deux jours, à Miami, j’ai même fait la manche. Je n’avais plus rien. Je n’ai jamais su gérer l’argent. Ça, c’est un handi­cap, un vrai. J’avais une boîte de Nescafé devant moi, avec deux, trois pièces. Je m’en servais comme percus­sion. J’ex­pliquais mes problèmes en chan­son. “Je suis un musi­cien. Trou­vez-moi un job, je veux travailler.”
Personne ne m’a trouvé un job, poursuit-il. J’ai travaillé pour des produc­tions dont s’oc­cu­paient les Bee Gees. Au bout de cinq ans, j’ai fini par rentrer en France », où sa carrière a fini par décollé.

Catégorie
Musique

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