L’humoriste en parle lors d’un entretien accordé au magazine, Paris Match, où elle évoque ses différents projets dont sa tournée et sa série sur Canal Plus, Désordres.
« Parfois il n’y a pas d’autre solution que le médicament. Or ceux qui prennent des antidépresseurs sont souvent stigmatisés : “Ces dépressifs chroniques, ils nous font chier, ils s’écoutent trop, ce sont des bourgeois qui n’ont que ça à foutre.” Les cachets sauvent des vies », a confié celle qui partage la vie d’un humoriste suisse.
Florence Foresti fait le nécessaire pour en finir de ce mal. Mais elle n’est pas à l’abri de replonger.
« Rien que d’en parler, je suis à bout de souffle », plaisante-t-elle. « La solitude me pose problème ». « C’est pour cela que j’accorde autant d’importance à mon cercle familial et à l’amour. Tout le monde trouve des béquilles, certains dans le sport, d’autres dans les drogues, on trouve tous notre petit pansement pour vivre. Moi, je suis vite devenue dépendante aux autres : seule, j’avais l’impression que j’allais crever. Je l’ai été à mes parents, à ma sœur, à mes amies, à mes amoureux. Même à 48 ans je n’aime toujours pas être seule. Heureusement j’ai Albert, mon bouledogue », dit-elle.
« Boys Boys Boys », actuellement à Paris (théâtre Marigny) puis en tournée. « Désordres », à partir du 3 octobre sur Canal+.