Ils seraient même placés sous protection.
D’après le Journal du Dimanche, la sécurité des candidats à la présidence de la république pourrait faire l’objet de projets terroristes.
Et dans ce sens, la DGSI leur a adressé des notes pour pallier à pallier à toute éventualité.
« Cela fait quelques jours que nous avons été informés d’une menace visant François Fillon. Nous avons même été avisés que des renforts de policiers seront mis en place lors de chaque meeting ou de chaque déplacement », affirme un proche du candidat LR.
Le JDD confirmait déjà en mars dernier qu’Emmanuel Macron était visé par les menaces de mort.
D’après le Journal du Dimanche, il aurait reçu une enveloppe pleine de poudre en février dernier.
L’ex ministre de l’économie et des finances aurait même déposé plainte après avoir reçu une enveloppe « remplie de poudre blanche, imitant une attaque à l’anthrax, à son QG de campagne ».
« L’enjeu de sécurité reste fort », confiait le service de protection d’Emmanuel Macron.
Comme les autres candidats à la présidence de la république, Emmanuel Macron est surveillé de très près par une équipe de huit policiers, « en plus d’un service de sécurité privé ».
Il y a peu, il était affirmé que Emmanuel Macron se trouvait dans le collimateur des hackers russes. C’est ce que laissait entendre Richard Ferrand, secrétaire général d’En Marche !, qui a demandé aux « plus hautes autorités de l’Etat » de « garantir qu’il n’y aura pas d’ingérence d’une puissance étrangère dans notre vie démocratique ».
« Aujourd’hui il faut regarder les faits : deux grands médias, ‘Russia Today’ et ‘Sputnik’, qui appartiennent à l’Etat russe, font leur quotidien de la diffusion, de la propagation, de fausses nouvelles. Ensuite ces nouvelles sont reprises, sont citées et viennent peser sur notre vie démocratique », a affirmé Richard Ferrand sur France 2.
Il a cité une « rumeur » selon laquelle Emmanuel Macron a dormi « aux frais du contribuable » à l’ambassade de France lors d’une visite au Liban.
« Ce qui évidemment était inexact (…), mais en attendant le mal est fait, la rumeur est partie », regrettait-t-il, sans pourtant aller jusqu’à accuser la Russie d’oeuvrer pour l’échec d’Emmanuel Macron.
« Je dis que il y a ça d’un côté et il y a des centaines, voire des milliers, d’attaques sur notre système numérique, sur notre base de données, sur nos sites. Et comme par hasard cela vient des frontières russes ».