Et ses confidences prennent une toute autre tournure aujourd’hui.
« C’est trop de responsabilités. Mais je ne me sens pas seul : j’ai des milliers d’enfants ! », disait-il alors qu’il montrait des clichés.
« Les autres modèles sont rentrées chez elles, en Suède, en Hollande, en Allemagne ou tous les pays nordiques « où je faisais mon marché », expliquait le photographe. « Elles revenaient avec un Polaroid », disait-il.
David Hamilton explique aussi avoir trouvé de jeunes filles sur les plages nudistes du Cap d’Agde.
C’est dans cette station balnéaire de l’Hérault que Flavie Flament raconte dans son autobiographie « La consolation », avoir rencontré son agresseur lorsqu’elle n’avait que 13 ans.
En entretien avec le JDD, l’animatrice de son côté avait reproché à sa mère d’être complice de son viol par un célèbre photographe.
« On savait qu’il avait une aura mondiale ; moi, je venais d’un petit village de Normandie dont le nom est à peine écrit sur les cartes de France. Par son âge (il avait alors une cinquantaine d’années) et sa notoriété, c’était donc une domination à double titre. Cet écart social lui donnait une grande force dont il a su user, à tel point qu’il payait ma mère avec un pauvre Polaroid. C’est pour cela que j’ai écrit : « Un viol = un Pola. » Quel mépris », confiait Flavie Flament.