En 2018, au cœur du mouvement #MeToo, Catherine Deneuve avait signé une tribune dans Le Monde défendant "la liberté d’importuner", et soutenant que "la drague insistante" ne devait pas être criminalisée.
Cette prise de position avait déclenché une importante controverse à l’époque et, comme l’a révélé Chiara Mastroianni, en couple avec Benoît Poelvoorde, lors d’une interview accordée au Corriere della Sera, parue le 30 décembre 2024, elle a également été à l’origine d’une dispute entre la mère et la fille.
Conséquemment à l’affaire Harvey Weinstein, la tribune de Catherine Deneuve, intitulée "Nous défendons une liberté d’importuner, indispensable à la liberté sexuelle", avait provoqué un véritable tollé.
Ce texte, appuyé par un collectif de 100 femmes, dénonçait "la haine des hommes" manifestée par certaines féministes et affirmait que "la drague insistante" ne devait pas être considérée comme un délit.
Face à l’ampleur des réactions, l’actrice avait dû s’exprimer dans Libération, présentant notamment ses excuses "à toutes les victimes d’actes odieux qui ont pu se sentir agressées".
Outre cette polémique publique, cette prise de position controversée a donc également engendré une altercation avec sa fille, Chiara Mastroianni, comme cette dernière l’a confié au quotidien italien Corriere della Sera.
Dans cet entretien, Chiara Mastroianni relate cette "grosse dispute" qu’elle a eue avec sa mère à ce moment-là.
"Mortifiée" en découvrant la publication de la tribune dans la presse, la comédienne de 52 ans a confié avoir été profondément affectée. Cela serait arrivé au pire moment.
« Le texte est arrivé au mauvais moment et a été écrit avec les pieds – comme on dit en français – et je ne pense pas par des gens bien intentionnés. Je pense qu’elle s’est fait avoir sur ce coup-là", a-t-elle déclaré.
Fort heureusement, cette querelle n’avait jamais conduit à une rupture familiale. « Nous n’avons jamais eu de disputes qui nous amènent à ne plus nous parler », a-t-elle rassuré.
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