« Je ne fais jamais de check-up et je n’ai même pas de médecin traitant », confie Bernard Tapie dans un entretien accordé au Point, avant d’expliquer avoir pris la décision de consulter lorsqu’il éprouvait des difficultés à déglutir.
« Je ne fume pas, ne bois pas et que je n’ai pas fait la fête la veille, je décide d’appeler mon ancien médecin de l’OM, Jean Duby. Il me dit : ’On va faire une fibroscopie », se rappelle Bernard Tapie, qui accepte le rendez-vous.
Mais deux jours plus tard, il allait mieux.
« Je l’appelle pour annuler et il me dit : ’Non, on n’annule pas’. Donc j’y vais très détendu », indique-t-il.
« Le médecin m’annonce d’un ton grave : ’C’est pas bon », poursuit l’homme d’affaires.
« Cela bourgeonne ! J’ai fait un prélèvement, on aura le résultat mais cela ressemble quand même bien à un cancer à la fois sur l’estomac assez important et sur le bas de l’œsophage, indique-t-il. Dans ces cas-là, personne n’échappe au coup de tonnerre. Le cancer ça veut dire la mort. Lorsque je reçois les résultats, il n’y a plus d’ambiguïté. Démarre alors le parcours du combattant ».