Amélie Bitoun : le calvaire face à un harceleur érotomane déclaré irresponsable
Le combat d’une femme seule face à l’obsession. Ce 23 décembre 2025, Amélie Bitoun s’est rendue au tribunal judiciaire de Paris pour la confrontation qu’elle attendait depuis si longtemps. Face à elle, Slimane, un homme de 35 ans qui a transformé son existence en un véritable thriller psychologique.
Depuis 2011, cet individu vit dans une réalité parallèle, persuadé d’entretenir une idylle avec l’animatrice que l’on a pu apercevoir cette saison dans TBT9. Cette folie est allée si loin que le prévenu avait réussi à convaincre sa propre famille qu’Amélie était sa compagne.
Il est allé jusqu’à tapisser les murs de sa chambre de photos de sa victime. La mère du harceleur, contactée par la chroniqueuse, était d’ailleurs initialement persuadée d’avoir sa « belle-fille » au bout du fil avant de découvrir la terrible vérité.
Pourtant, derrière l’illusion amoureuse se cachait une violence inouïe. Amélie Bitoun, qui avait balancé sur l’histoire de Kylian Mbappé avec une ex Miss France, a dû faire face à des menaces de mort, de viol et d’égorgement. Entre 2019 et aujourd’hui, elle a multiplié les appels au secours, déposant pas moins de quatre plaintes.
La situation a atteint un point de non-retour en février dernier, lorsqu’un huissier a officiellement recensé 203 appels reçus par l’animatrice. L’obsession a pris une tournure physique en octobre, quand cet homme originaire de Carcassonne est monté à Paris.
Il connaissait l’adresse précise et les coordonnées de sa proie. Lors de son interpellation à une terrasse, il affirmait tranquillement attendre sa conjointe, alors que son GPS indiquait encore la direction du domicile d’Amélie.
Malgré la gravité des faits et le traumatisme subi, la justice a rendu un verdict fondé sur la santé mentale du harceleur.
Reconnu comme souffrant de schizophrénie et atteint d’érotomanie, Slimane a été déclaré « irresponsable pénalement » par le tribunal, suivant ainsi les expertises psychiatriques rapportées par Le Parisien.
S’il échappe à une condamnation classique, l’homme a été placé en hospitalisation sous contrainte. Pour tenter de protéger Amélie Bitoun, le tribunal lui a interdit tout contact avec elle pour les dix prochaines années et lui a banni l’accès à la capitale.