Alors que la France est en deuil suite à la découverte des ossements du petit Émile, Alain Finkielkraut se retrouve au cœur d’une polémique pour sa réaction jugée insensible lors d’une émission de BFMTV.
Invité pour parler de la laïcité à l’école, de la guerre Israël-Hamas et de la montée de l’antisémitisme, le philosophe a vu son intervention coupée par le journaliste Benjamin Duhamel pour annoncer la tragique nouvelle.
Visiblement agacé par cette interruption, Finkielkraut, qui a été évincé de LCI suite à ses propos sur Olivier Duhamel, a suscité l’indignation des internautes qui l’ont accusé de manquer d’empathie face à la douleur des parents d’Émile.
Face à la polémique, le philosophe a tenu à s’expliquer dans une interview au Figaro. Il affirme ne pas avoir manqué de compassion pour les parents d’Émile, mais regrette plutôt la manière dont il a été "congédié" de l’émission.
« J’ai pensé que cette annonce, cette découverte, ne méritait pas un Breaking News », déclare-t-il lors d’un entretien accordé à BFM TV. « Et je trouvais que me congédier aussi brutalement était une rupture avec la décence commune ».
Finkielkraut estime que l’annonce aurait pu être faite de manière plus respectueuse, sans interrompre brusquement son intervention.
« L’histoire est terrible, mais on ne peut pas congédier les gens comme ça (...) On est poli. J’avais une demi-heure à parler », souligne-t-il.
Le philosophe semble donc regretter davantage la manière dont il a été traité que la découverte tragique des ossements du petit Émile.
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