Alain Delon a façonné une carrière exceptionnelle sur près de six décennies, accumulant une fortune estimée entre 50 et 200 millions d’euros, rappelle Closer.
Les détails de son héritage, décrits dans un testament rédigé en 2022, suscitent des interrogations, notamment en ce qui concerne la fiscalité.
Me Aline Henrion-Chardon, avocate fiscaliste chez Gros & Waltenspühl Genève, apporte des éclaircissements dans une interview accordée à la dernière édition de Closer.
Interrogée sur l’impact de la résidence de Delon au moment de son décès en France sur la validité de son testament, Me Henrion-Chardon indique que cela ne devrait pas nécessairement remettre en question les dispositions testamentaires.
Un autre point soulevé par l’hebdomadaire people concerne la différence d’imposition entre Anouchka, résidant en Suisse, et ses frères vivant en France. L’avocate souligne qu’actuellement, il n’y a plus de convention en vigueur entre les deux pays pour les droits de succession. Ainsi, si Alain Delon était résident suisse au moment de sa mort, l’héritage attribué à Anouchka pourrait bénéficier d’un régime fiscal plus avantageux.
Cependant, Me Henrion-Chardon met en garde contre les implications potentielles de la médiatisation du choix de Delon de passer ses derniers jours en France et de favoriser sa fille Anouchka. Cette publicité accrue pourrait attirer l’attention du fisc français et potentiellement remettre en question le statut de résident suisse de l’acteur.
« Ce contexte de surmédiatisation du choix paternel de finir ses jours en France et d’avantager sa fille peut avoir pour conséquence d’attirer l’attention du fisc français et pourrait fragiliser le statut de résident suisse de l’acteur », fait savoir l’avocate.
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