Agustin Galiana, son douloureux secret de famille à 30 ans !
Révélé au grand public comme chanteur et acteur dans « Ici tout commence », Agustín Galiana se révèle aujourd’hui écrivain avec la publication de son livre Un homme debout.
Présenté comme un roman, cet ouvrage, qui ressemble fortement à une biographie, est une immersion dans les joies, mais surtout les « douleurs » nombreuses, de l’artiste.
À lire : Agustin Galiana (DALS 8) à propos de Tatiana Silva : « J’ai rencontré mon âme jumelle »
Parmi les peines qui ont marqué son enfance, le comédien revient sur le divorce de ses parents, à une époque où l’Espagne sortait à peine de Franco et où, dans son petit village, « personne n’était divorcé ».
« On n’était pas pareils », a-t-il confié dans une prise de parole auprès du magazine Gala. Si, dans un premier temps, il a « adopté le récit de sa mère », il s’est « plus tard » rebellé, exigeant qu’elle respecte sa version de l’histoire et que son père ait « une place dans [sa] vie ».
Une confrontation qui a été violente, puisque sa mère l’a « mis dehors » et ne lui a plus parlé durant « sept longues années ». Ils sont aujourd’hui « rabibochés ».
Mais une autre peine, encore plus lourde, a marqué sa vie : l’existence de sa sœur, à qui il dédie son livre. « Ma sœur a été complètement effacée de la carte familiale. Elle a été enterrée et il n’y a pas de plaque au cimetière ».
Agustín Galiana, ancien complice de Tatiana Silva dans Danse avec les Stars, grandit sans savoir qu’il a une grande sœur, n’apprenant l’existence de cette enfant « illégitime » ou perdue qu’à... « 30 ans » !
Cette révélation tardive a provoqué un profond décalage chez l’acteur : « C’est tellement important de donner à chacun d’entre nous la place qu’on mérite dans la famille et, en fait, j’aurais compris bien des choses de ma vie si j’avais su avant que j’avais une grande sœur ». L’acteur explique par exemple que son petit frère « n’a jamais ressenti que j’étais le grand frère et je n’ai jamais agi comme tel, car je ne l’étais pas, mais je ne le savais pas ! ».
Si le comédien effleure la surface de ses peines sans se livrer totalement, laissant planer le doute sur une possible dépression, la réponse à cette retenue se trouve peut-être dans ses mots : « Je suis en thérapie constante, mais la mienne ». Ce livre, Un homme debout, est sans doute sa manière de « lâcher le poids de son passé » devant son public, son meilleur psy.